Au Coeur de l'automne

Vous êtes bien belles feuilles d'automne dans les bois.

Vous êtes pourtant en fin de vie, votre beauté n'en souffre pas.

Pour l'instant vous changez de couleur et tombez doucement

Effleurant le sol lentement.

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Vous ne demandez rien ravies d'êtres admireés

Avant de disparaitre à notre regard jamais lassé

Vers un destin que l'hiver à tracé

Petites feuilles dans l'automne

De toutes formes et de toutes couleurs.

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Votres vie ne tient qu'à un fil, mais pour l'heure.

Vous êtes merveille pour notre bonheurs

J'aimerai  savoir vous peindre, vous écrire

Vos couleurs, en quelques mots savoir vous décrire.

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Prendre un pinceau pour dessiner vos courbes.

Avant que le froid , la neige ne vous recouvre.

Pour l'instant vous êtes là en petit tas.

Dans les sentiers, d'un coup de pied on vous étale.

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O! Beauté éphémère! A notre coeur.

Chaque année se renouvelle ce bonheur.

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                  zibulinette

                       Délires d'achats

Achats en soldes, quand tu nous tiens, tu nous accroches.

Encore faut-il, des étagères, qu'on s'y approche.

Les étiquettes s'agitent sur les étalages

Les prix valsent dans leurs pourcentages.

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Des mains fébriles s'emparent de la ...bonne affaire.

De part et d'autres, les vendeuses s'affairent.

C'est la période des soldes, le premier jour c'est pure folie.

On craque sur un prix...C'est sûr! quelle économie !

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On tourne et on retourne, on prend et l'on repose

Puis on n'ose.

La tentation est la plus forte et...le prix est vraiment bas!

Alors on revient sur nos pas.

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                        zibulinette

             Je sais mais j'aimerai encore être

Lorsque sur notre corps sont passées les années

Laissant impitoyablement de la vie des traînées.

Lorsque sur son passage la joie.

La peine s'inscrit sur le visage

                      Le temps!

Inexorablement de son sceau fait des ravages.

Lorsque à la même cadence, il poursuit son voyage.

Lorsque dans le miroir, je regarde mon visage.

J'y vois tant de bonheur, alors je n'ai plus d'âge.

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Pourtant les ans m'invitent à franchir le pas.

Ce pas dans la vieillesse me pousse vers un état

Dont ma tête, mon coeur n'ont pas encore leur place.

Je leur dis bonjour! Je les salue bien bas! 

Je les mets de coté! Les reprendrai plus tard.

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                                 Zibulinette

                                   Légereté

J'ouvre le bal de mes pensées.

Elles dansent, forment un ballet.

Légères elles se laissent aborder

Comme des nymphes, elles planent dans ma tête.

    M'apportent du bien être.

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Pourquoi cette plénitudes?

Il n'y a pas de plus dans mes habitudes.

Mais l'humeur est vagabonde.

Elle a ses flous, elle a ses ondes.

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                                Zibulinette

                 Lorsque parlent les sentiments

   Les larmes jaillissent sans bruit.

   C'est un coeur qui ouvre son parapluie.

   Les pleurs glissent timides, puidiques.

   Les sentiments sont souvent silencieux  

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   On se cache pour pleurer.

   Le rire est moins discret.

   il pétille à tout heure.  

   Il s'exprime dans le bonheur.

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   Sentiemnts de joie ou de peine.

   Les réactions sont les mêmes.

   Elles s'invitent sans notre permission.

   Dans la peine, c'est un coeur en perdition.

   Dans la joie, c'est un coeur en ébullition.

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         zibulinette

               Lorsque parle les sentiments

         Les larmes jaillissent sans bruit

         C'est un coeur qui ouvre son parapluie.

          Les pleurs glissent timides, pudiques mysterieuses.

                                    Par le petit bout de la lorgnette

La fenêtre de ma vie est entrouverte.

Je jette un coup d'oeil par cette ouverture

J'aperçois des années qui s'entassent.

Un corps dans sa durée vieillissant.

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J'entends un chant d'amour de 50 ans.

Avec des voix d'enfants rayonnantes.

La fenêtre de ma vie est entrouverte.

Je jette un coup d'oeil par cette ouverture.

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Je vois de la tendresse, je vois de l'amitié.

Je sens de l'affection de tous mes êtres aimés.

Je jette un coup d'oeil dans cette ouverture.

J'entrevois la suite de mon aventure.

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Fidèle à mes pensées, enveloppées d'amour.

Optimiste jusqu'au bout.

Je m'envolerai un jour.

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            Zibulinette

              Qui a dit "  Ah! si j'avais encore mes ...80 ans

Bernard Le Bovier de Fontanelle, élu à l'académie Française En 1691 y siegera pendant soixante -six ans! Car cet homme des lumieres a vécu presque un demi siécle. Né le 11 Février 1657 il est mort le 9 Janvier 1757...Dans les salons de Mesdames De Tenein on apprécie son humour et ses talents de conteur ...Mais le vieux célibataire ne peut s'empêcher de regretter ses jeunes années. Ainsi à plus de 90 ans se précipite t-il pour ramasser l'éventail d'une jeune femme avant de lui glisser " AH! si j'avais encore mes 80 ans"

Un jour Fontenelle rend visite à une amie de ...103 ans " La mort nous a oublié" remarque t-elle avec lassitude...Un doigt sur la bouche , l'académicien réplique " Chut elle pourrait nous entendre"

                      Simplement  un petit tour

 J'irai bien faire un petit tour tout la haut.

 Histoire de savoir s'il fait beau , s'il fait chaud.

 J'irai bien dire bonjour à la lune.

Cette grande dame qui nous éclaire les soirs de pleine lune.

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 Je vous aime bien Monsieur le soleil

  Vos rayons m'émerveillent.

  Un petit tour , une petite approche

  Me grillerait plus sûr que sur un tourne broche.   

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  Je préfère rester sur ma terre.

 Avec tous ces mystères.

  Elle me porte, me nourrit, m'est salutaire.

  Je la respecte, je choisis de garder les pieds sur terre.

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               Zibulinette

                                   Mon jardin

C'est un petit jardin...Non pas extraordinaire  mais qui comble mon bonheur depuis des décennies . il a connu des tas d'aménagements, portique, rocaille,  bassin, muret, j'ai installé, j'ai enlevé, planté, déplanté, les massifs ont eu diverses formes au gré de ma fantaisie du moment. Buissons, arbustes, jusqu'aux plus petites fleurs ne viennent pas du hasard, à part quelques rebelles qui s'aventurent dans mon royaume fleuri.

Depuis quelques mois, je calme mes idées fantaisistes, mon petit espace trouve sa place, mes plantes s'étalent tranquilles sans craindre mon " piochon ravageur"

Mon jardin vit paisible sa vie de jardin,sous le regard d'une zibulinette enfin satisfaite